RAPPORT SUR LA FAIM 2025
La faim fait du tort aux personnes et aux familles, à nos communautés et à l'Ontario.
La faim fait du mal aux gens
La crise actuelle de l'accessibilité financière pousse de plus en plus d'Ontariens dans la pauvreté. Les familles qui autrefois "s'en sortaient" ont aujourd'hui "du mal à tenir", ce qui fait que plus d'Ontariens que jamais n'ont d'autre choix que de se tourner vers une banque alimentaire pour obtenir de l'aide.
Chacun des chiffres qui suivent représente une personne qui doit faire des choix incroyablement difficiles pour s'en sortir. Des parents qui sautent des repas pour que leurs enfants puissent manger, des personnes âgées qui doivent choisir entre les courses et les médicaments, ou des travailleurs qui font tout ce qu'ils peuvent pour joindre les deux bouts, mais qui n'y parviennent toujours pas.
Le problème persistant de l'utilisation des banques alimentaires en Ontario
personnes ont eu recours à une banque alimentaire en Ontario entre le 1er avril 2024 et le 31 mars 2025, soit près de 10 000 personnes de plus que l'an dernier et une augmentation de 87% depuis 2019-2020.
les visiteurs avaient un emploi, une augmentation de 83%
pour 2019-2020.
ont été effectuées l'année dernière, soit une augmentation de 13% par rapport à l'année dernière et une augmentation de 165% depuis 2019-2020.
La faim nuit aux communautés
La faim n'est pas seulement une crise pour les personnes et les familles - c'est une crise pour l'Ontario. Les pics de fréquentation des banques alimentaires sont souvent le signe que certains des plus grands défis de notre province, comme les sans-abri, un système de santé surchargé et l'instabilité de nos communautés, pourraient encore s'aggraver.
Bien que les banques alimentaires travaillent dur pour répondre aux besoins croissants de leurs communautés, elles atteignent un point de rupture. Poursuivez votre lecture pour découvrir pourquoi la persistance d'un taux d'utilisation élevé des banques alimentaires est un sujet de préoccupation pour tout le monde.
Lorsque la fréquentation des banques alimentaires augmente, le sans-abrisme suit
Les pics de fréquentation des banques alimentaires précèdent souvent les pics de sans-abrisme.
Souvent, le sans-abrisme ne survient pas rapidement. Pour de nombreuses personnes et familles, il s'agit d'une perte progressive de choix au fur et à mesure que l'écart entre les revenus et les dépenses se creuse. Avant de se tourner vers une banque alimentaire, une personne peut d'abord réduire la taille de sa maison, contracter un prêt ou demander de l'aide à ses amis et à sa famille. Mais si le coût de la vie continue d'augmenter et que l'aide ne suffit pas, les familles risquent l'expulsion, voire le sans-abrisme.
Avec plus d'un million de visiteurs de banques alimentaires en Ontario qui sont leur dernier recours, cela pourrait être le signe d'une augmentation du nombre de sans-abri à l'horizon.
L'augmentation de la fréquentation des banques alimentaires s'accompagne d'une hausse des coûts des soins de santé
La faim nuit à notre système de santé.
Lorsque les gens n'ont pas les moyens de se procurer les produits de première nécessité, ils sont plus susceptibles de tomber malades. Dans le même temps, les hôpitaux de l'Ontario sont surchargés, les patients sont confrontés à des temps d'attente record et les ressources en matière de soins de santé sont mises à rude épreuve. Il est donc plus difficile pour tout le monde d'obtenir les soins dont ils ont besoin.
Plus de personnes que jamais ont du mal à se procurer les produits de première nécessité dans la province, ce qui pourrait être un signe que le système de santé pourrait devenir encore plus tendu à l'avenir.
Lorsque la fréquentation des banques alimentaires augmente, les communautés ressentent la pression
La pauvreté érode la confiance que les gens ont dans les systèmes et les institutions de soutien.
Il peut être facile de perdre l'espoir de voir sa situation financière s'améliorer lorsque, quels que soient les efforts déployés, on n'a pas les moyens de se procurer les produits de première nécessité. Cela peut conduire à des endroits où les gens se sentent déconnectés les uns des autres, où le sens des responsabilités partagées commence à s'effriter et où il devient plus difficile de construire et de maintenir le type de quartiers sûrs et stables où tout le monde peut s'épanouir.
Si un plus grand nombre de personnes éprouvent des difficultés à s'en sortir, nos communautés pourraient commencer à s'affaiblir encore davantage.
La faim frappe l'Ontario
Les banques alimentaires jouent un rôle essentiel dans les communautés et en Ontario. Sans leurs services, davantage d'enfants, d'adultes et de personnes âgées souffriraient de la faim, davantage de familles perdraient leur logement et davantage de personnes ne pourraient pas accéder aux soins de santé dont elles ont besoin.
Les banques alimentaires empêchent activement certains des plus grands défis de la province de s'aggraver, notamment le sans-abrisme, la pression sur le système de santé et l'instabilité dans nos communautés.
Mais malgré leur travail acharné et inlassable, les banques alimentaires ont été sollicitées jusqu'au point de rupture. Le besoin d'aide dépasse les ressources dont disposent les banques alimentaires et, si ce besoin continue d'augmenter, les conséquences pour la province seront importantes.
Heureusement, il y a de l'espoir. Le gouvernement de l'Ontario est en train d'élaborer une nouvelle stratégie de réduction de la pauvreté qui pourrait jeter les bases d'une approche plus coordonnée, à tous les niveaux du gouvernement, pour résoudre ces problèmes. Cela pourrait se traduire par des solutions permettant de prévenir et de mettre fin au sans-abrisme, d'améliorer la santé et le bien-être des personnes et des familles, et de bâtir des communautés plus fortes dans tout l'Ontario.
Feed Ontario croit qu'il est possible d'éliminer la faim. La mise en œuvre des recommandations suivantes aujourd'hui peut contribuer à réduire le besoin de banques alimentaires en Ontario demain.