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Un avenir sans faim

Les banques alimentaires offrent un large éventail de services aux personnes souffrant de la faim, mais elles ne constituent pas une solution à l'insécurité alimentaire ou à la pauvreté. Ces problèmes ne peuvent être résolus que par des politiques publiques et des mesures de soutien qui garantissent à tous les Ontariens les revenus dont ils ont besoin pour se procurer les produits de première nécessité.

Façons de construire un meilleur Ontario

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Nous ne pouvons pas continuer à compter sur le secteur caritatif pour combler les lacunes laissées par de mauvaises décisions de politique publique. Dans une province comme l'Ontario, chacun devrait pouvoir disposer d'un revenu suffisant pour se procurer la nourriture et les autres produits de première nécessité dont il a besoin.

Le gouvernement de l'Ontario peut prendre un certain nombre de mesures immédiates pour lutter contre l'insécurité alimentaire et la pauvreté.

Améliorer les programmes d'aide sociale de l'Ontario

La majorité des clients des banques alimentaires dépendent du programme Ontario au travail (OT) ou du Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées (POSPH). L'aide au revenu fournie par OT et le POSPH est bien inférieure à ce qui est nécessaire pour les besoins essentiels tels que le loyer et la nourriture. De plus, les règles régissant ces programmes font qu'il est difficile pour les bénéficiaires de sortir de la pauvreté.

Lorsque des adultes et des enfants luttent contre la faim et le stress lié au manque de nourriture, il devient encore plus difficile de trouver un emploi stable, d'exceller à l'école ou de participer à la vie de leur communauté.

Nos recommandations :

Investir dans le logement abordable

Le logement est la dépense la plus importante pour la plupart des ménages. Les enquêtes menées auprès des clients des banques alimentaires ont révélé qu'un répondant sur cinq sautait des repas pour payer le loyer et qu'il restait moins de $100 par mois après avoir payé le logement et les services publics. Il ne reste donc que très peu d'argent pour d'autres nécessités comme la nourriture.

Pour lutter contre l'insécurité alimentaire, une attention particulière devrait être accordée aux locataires, car 86% des visiteurs des banques alimentaires louent leur logement, un taux près de trois fois supérieur à celui de la population générale. Cependant, les logements locatifs abordables sont rares dans la province : une analyse des coûts moyens de location dans les communautés de la province montre que le loyer moyen n'est abordable que dans 2 villes et villages sur 100. La liste d'attente pour les logements sociaux est longue dans toutes les communautés de l'Ontario.

Nos recommandations :

Renforcer la main-d'œuvre

Un faible taux de chômage est une bonne mesure pour évaluer le pourcentage de la population active totale de la province qui est au chômage. qualité des emplois occupés.

Lorsque 1 personne sur 6 fréquentant les banques alimentaires est un travailleur, il est clair qu'un emploi ne suffit plus à vous protéger de la pauvreté. Pour renforcer la résilience de notre province et la main-d'œuvre de l'Ontario, il ne suffit pas de mettre les gens en contact avec des emplois.

Nos recommandations :

Placer les personnes au centre

Les Ontariens vivant dans la pauvreté sont les experts des défis auxquels ils sont confrontés et ceux qui seront les plus touchés par les changements ou les améliorations des politiques et des programmes provinciaux. Il est donc essentiel d'inclure le point de vue des personnes vivant dans la pauvreté et/ou ayant une expérience vécue pour que les investissements et les politiques répondent aux besoins des personnes qu'ils sont censés aider.

Nos recommandations :

Nos partenaires dans l'alimentation du changement

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Nous ne pouvons pas laisser la faim devenir la nouvelle norme en Ontario.

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