Feed Ontario et le réseau provincial des banques alimentaires plaident depuis longtemps en faveur d'une réforme de l'aide sociale afin d'améliorer les programmes dont dépendent tant de citoyens parmi les plus vulnérables de notre province, y compris près de 60% des clients des banques alimentaires. Étant donné que le gouvernement de l'Ontario met l'accent sur la recherche d'efficacité et d'économies, investir dans la réduction de la pauvreté est un choix judicieux, car la pauvreté coûte au gouvernement, d'après les estimations, environ $13,1 milliards d'euros par an Le lien ouvre une nouvelle fenêtre ($15,8 milliards après indexation sur l'inflation), en raison de facteurs tels que l'augmentation des coûts de santé Le lien ouvre une nouvelle fenêtre et la perte de productivité.
Au-delà des changements à court terme de l'aide sociale décrits dans nos recommandations ci-dessus, nous encourageons vivement le gouvernement de l'Ontario à envisager :
- Augmenter les taux : Près de 60% des adultes qui visitent une banque alimentaire au cours de l'année citent l'aide sociale comme leur principale source de revenu. Cela indique clairement que ces programmes de soutien ne fournissent pas un revenu suffisant pour répondre aux besoins les plus élémentaires des bénéficiaires. Nous recommandons une augmentation immédiate du soutien au revenu offert par Ontario au travail (OT) et le Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées (POSPH), avec l'objectif éventuel de faire progresser ces programmes vers une norme de revenu minimum (équivalente à la mesure de faible revenu utilisée par la Stratégie de réduction de la pauvreté de l'Ontario, plus 30% supplémentaires pour les personnes handicapées) d'ici 2027-28.
- Sécurité du revenu : Une feuille de route pour le changement (2017) Le lien ouvre une nouvelle fenêtre fournit un ensemble complet de recommandations visant à apporter des améliorations tangibles au système de sécurité du revenu de l'Ontario afin de mieux soutenir les personnes qui l'utilisentQue se passe-t-il lorsque le filet de sécurité échoue ? (2016) Le lien ouvre une nouvelle fenêtre
- Rapport sur la faim 2016 : Faire la lumière sur la pauvreté énergétique Le lien ouvre une nouvelle fenêtre
- Veiller à ce que les taux soient fondés sur des données probantes : Le montant versé aux bénéficiaires de l'aide sociale peut être arbitraire, au lieu d'être basé sur le coût réel de la vie d'une personne ou d'une famille. Un projet de loi d'initiative parlementaire (projet de loi 60), présenté par le député néo-démocrate Paul Miller et soutenu par le député progressiste-conservateur Bob Bailey, vise à changer cette situation en créant une commission de recherche sur l'aide sociale non partisane chargée de recommander des taux fondés sur des données probantes. Le projet de loi 60 a été adopté en première lecture avec le soutien de tous les partis, et passera en deuxième lecture en mai 2019.
- Projet de loi 60, Loi modifiant la Loi sur le ministère des Services sociaux et communautaires (Commission de recherche sur l'aide sociale), 2018 Le lien ouvre une nouvelle fenêtre
- L'intégration de l'aide sociale dans cette décennie peut combler le fossé de la pauvreté (2016) Le lien ouvre une nouvelle fenêtre
- Réformer les règles pour réduire les obstacles : OT et le POSPH adhèrent à un certain nombre de directives politiques complexes qui pénalisent les bénéficiaires en raison de leurs actifs, de leurs économies et de leur logement. Il est donc difficile pour les adultes vivant de l'aide sociale d'établir une base qui leur permettra de briser le cycle de la pauvreté. Nous recommandons de mettre à jour les programmes d'aide sociale de l'Ontario afin d'améliorer leur évaluation, leurs rapports et leur mise en œuvre pour aider les personnes à sortir de la pauvreté.
- Sécurité du revenu : Une feuille de route pour le changement (2017) Le lien ouvre une nouvelle fenêtre fournit un ensemble complet de recommandations visant à apporter des améliorations tangibles au système de sécurité du revenu de l'Ontario afin de mieux soutenir les personnes qui l'utilisent
- Créer plus de logements abordables : Sans accès à un logement abordable, les Ontariens à faible revenu n'ont souvent pas d'autre choix que d'allouer la majeure partie de leur revenu mensuel à leurs dépenses de logement. Il ne leur reste donc que très peu pour les autres besoins essentiels, comme le chauffage et l'électricité, les transports, les médicaments et la nourriture.
- Logement (in)abordable et utilisation des banques alimentaires (2018)
- Rapport sur la faim 2017 : L'augmentation du coût du logement et son impact sur la faim en Ontario Le lien ouvre une nouvelle fenêtre
- Une allocation logement réduirait le besoin de banques alimentaires (2017) Le lien ouvre une nouvelle fenêtre
- Sans logement abordable, les banques alimentaires resteront nécessaires (2015) Le lien ouvre une nouvelle fenêtre