Les gens souffrent de la faim grâce au "régime POSPH".
Une personne seule bénéficiant du POSPH ne reçoit que $1 169 euros par mois. Ce montant est bien inférieur à ce qui est nécessaire pour répondre à leurs besoins fondamentaux. L'augmentation de 5% prévue par le gouvernement de l'Ontario pour le POSPH n'est même pas suffisante pour suivre la hausse de l'inflation, et encore moins pour sortir les gens de la pauvreté.
Envoyez dès maintenant une lettre à votre député en faveur du doublement des taux du POSPH, ou apprenez-en plus sur l'importance de cette mesure en lisant la suite ci-dessous.
Personne n'a besoin d'une banque alimentaire...
... jusqu'à ce qu'ils le fassent.
Les handicaps peuvent survenir à n'importe quel moment de la vie et pour de nombreuses raisons. Il peut s'agir d'une prédisposition génétique, d'une maladie aux effets durables ou d'un accident catastrophique.
Pour de nombreuses personnes, un handicap peut limiter leur capacité à travailler ou les en empêcher totalement. Les recherches montrent que les Canadiens handicapés ont moins de chances d'être employés, et qu'ils n'ont pas la possibilité de travailler. plus susceptibles de vivre dans la pauvreté.
1 visiteur de banque alimentaire sur 3 compte sur les aides aux personnes handicapées, comme le POSPH, comme principale source de revenus.
En chiffres
Les Canadiens souffrent d'un ou de plusieurs handicaps. Les personnes gravement handicapées représentent près de trois fois plus de chances de vivre dans la pauvreté que les personnes sans handicap.
des visiteurs de banques alimentaires en Ontario comptent sur les prestations d'invalidité comme principale source de revenu. La plupart des visiteurs de banques alimentaires ont moins de $100 de reste après avoir payé le logement et les services publics.
est le montant maximum qu'une personne seule bénéficiant du POSPH reçoit pour couvrir ses dépenses, y compris le loyer, la nourriture, le transport et les autres nécessités de base.
Le POSPH s'éloigne de plus en plus du coût de la vie
Même si plus d'un demi-million d'Ontariens dépendent du Programme ontarien de soutien aux personnes handicapées (POSPH), ce dernier est le "programme de dernier recours" pour les personnes qui n'ont pas droit à d'autres mesures de soutien, comme les prestations de l'employeur ou la CSPAAT. Les bénéficiaires doivent être dans un grand besoin financier pour pouvoir y prétendre.
Alors qu'à l'origine, le POSPH contribuait à maintenir les personnes handicapées au-dessus du seuil de pauvreté, des décennies de mesures d'austérité et de gel des taux d'aide ont fait que l'aide fournie par le programme est de plus en plus inférieure à l'augmentation du coût de la vie.
Bien que le gouvernement de l'Ontario se soit engagé à augmenter les taux de 5%, cette augmentation est inférieure au taux d'inflation de 8% de l'année dernière, et n'apporte qu'un supplément de $58 par mois. En conséquence, les personnes handicapées continueront à vivre en dessous du seuil de pauvreté et à s'enfoncer dans la crise économique.
Pourriez-vous vivre avec une pomme de terre par jour ?
Un article récent a rapporté que de nombreux bénéficiaires du POSPH luttent pour survivre et n'ont pas d'autre choix que de vivre de ce que l'on appelle l'aide sociale. Régime alimentaire du POSPH Le régime alimentaire des personnes âgées de moins de 18 ans est un autre exemple : une pomme de terre par jour, ou du café instantané pour couper l'appétit.
Bien que les banques alimentaires travaillent d'arrache-pied pour garantir que les Ontariens aient accès à des aides alimentaires d'urgence et ne soient pas obligés de vivre avec une seule pomme de terre par jour, cela ne suffit pas.
Le recours aux banques alimentaires augmente chaque mois, ce qui risque d'aggraver la situation. un système alimentaire à deux vitesses en Ontario.
Agir
Les Ontariens doivent dire à leurs députés d'augmenter immédiatement les taux du POSPH. Une augmentation de 5% n'est pas suffisante.